Mon animal décède : que faire ?
Généralement, lorsque votre animal décède chez le vétérinaire, et si vous le décidez, c’est ce dernier qui s’occupera de tout. En lien avec un centre de crémation, il se chargera de conserver le corps de l’animal, avant qu’un agent vienne le chercher pour procéder à la crémation. Vous pouvez choisir une crémation collective ou individuelle. Seul ce dernier cas permet de récupérer les cendres de son compagnon, dans une urne. Évidemment, ce ne sera pas le même tarif. Comptez entre 50 et 160 € pour incinération collective, contre 70 à 270 € pour une individuelle. Selon les sociétés, le crématorium peut proposer une cérémonie personnalisée.
Vous pouvez également contacter directement une société de pompes funèbres animalières si votre animal décède chez vous, par exemple. Certaines proposent une prise en charge à domicile. L’organisation de la crémation, selon vos volontés, sera alors vue en direct avec le centre. La société Esthima vient, quant à elle, d’ouvrir les premières agences funéraires animalières en région parisienne, où une équipe de professionnels spécialement formée pour conseiller les maîtres endeuillés est là pour s’occuper de tout. Ils remplacent ici le vétérinaire et deviennent l’intermédiaire avec le crématorium.
QUE FAIRE DES CENDRES ?
Le crématorium peut s’occuper de la dispersion des cendres dans un jardin du souvenir. Si vous les récupérez, il est possible d’entreposer l’urne dans le columbarium d’un cimetière animalier, de les répandre vous-même dans un jardin du souvenir ou dans votre jardin. Il est toléré de les disperser dans la nature, mais loin des voies publiques, des parcs publics ou des champs de culture et des points d’eau. Contrairement aux cendres d’une personne, il est possible de conserver l’urne d’un animal à son domicile.
ET SI JE VEUX L’ENTERRER ?
La législation autour de l’enterrement de son animal de compagnie semble assez floue. L’entreprise Esthima a expliqué a Peuple-Animal qu’il était totalement interdit d’enterrer son animal sur un terrain privé suite à l’abrogation, en 2015, d’un article de loi qui tolérait cet enfouissement. Mais selon la marque Nidoo, qui commercialise des cocons funéraires pour l’inhumation de son animal, « en France, l’article 98 du règlement sanitaire départemental type interdit d’enterrer les cadavres d’animaux à moins de 35 mètres des habitations, des puits ou des sources d’eau (ou des ouvrages de captage). A contrario, il est donc possible d’enterrer les animaux à plus de 35 mètres des installations susmentionnées. C'est la seule réglementation commune en vigueur à respecter ». Bref, c’est un peu à chacun sa sauce, et dans les faits, cette pratique est encore fréquente, réglementation ou pas. Dans tous les cas, il est également possible d’enterrer son animal dans un cimetière animalier. Mais il en existe très peu, c’est pourquoi les places sont chères !
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AUTEUR DE L'ARTICLE
- Jade BOCHESRédactrice
Jade Boches est biologiste et journaliste scientifique de formation. Passionnée par les animaux, elle suit de près l'avancée des études scientifiques afin de percer les secrets de nos animaux préférés !